JERÔME JAVELLE
Né en 1970, Jérôme Javelle s'oriente vers la réalisation cinématographique après avoir étudié la musique, le théâtre et la photographie. Etudiant en cinéma à la faculté de Paris VIII, il réalise ses premiers courts métrages en Super 8 dont « Jeu de Cartes » 1992, "La lettre" et "l'Accordéoniste" 1993, "3ème Zone" et une première version de "Déroute" en 1994. La même année, il rencontre Sophie Tatischeff et participe à la restauration de "Jour de Fête" couleur, au montage, au mixage et assiste aux travaux de laboratoire.
En 1995, Sophie Tatischeff produit le premier court métrage de Jérôme Javelle en 35mm, "Déroute", qui est sélectionné dans différents festivals de films en France et à l'étranger. Elle lui confie aussi la gestion des archives de Jacques Tati dont il s’occupera jusqu’en 2002.
En 1997, il est photographe de plateau et tourne un making off sur le tournage « Le Comptoir », un long métrage de Sophie Tatischeff. L’année suivante, il s’associe avec la réalisatrice au sein de Specta Films-CEPEC.
En 2000, ils rachètent ensemble une partie des droits des films de Jacques Tati avec Jérôme Deschamps et Macha Makeieff et ils restaurent « Play Time » en 70mm pour sa présentation au festival de Cannes en 2002 et sa ressortie en salle.
Parallèlement, Jérôme Javelle participe à diverses réalisations audiovisuelles et tourne quelques courts métrages dont « LGZ 75 » et « Quelque chose suit son cours », deux films en 16mm noir et blanc qu’il développe dans son laboratoire photo adapté pour le traitement de la pellicule cinématographique.
Cette expérience réalisée hors des laboratoires traditionnels le mène à sonoriser ses films tournés muets. Il enregistre les bruitages et les post-synchros, monte les images et les sons et mixe ces films dans son home studio. Dans ce « laboratoire », il travaille la forme cinématographique à travers des films expérimentaux tournés en Super 8 tel qu’ « Exposed ».
En 2003, Jérome Javelle réalise avec Sandrine Romet Lemonne le clip « Billy » pour le chanteur-compositeur Jérôme Lapierre. Tous trois montent un spectacle pour le festival de musique « Les Nuits Secrètes » à Aulnoyes en août 2004 où musique et projections Super 8 se mèlent pour raconter l’histoire d’un cowboy moderne, Billy.
De 2004 à 2006, Jérôme Javelle monte plusieurs documentaires pour la télévision dont "J'avais oublié", "Les Justes" produits par Injam Production et "Les Grands Entretiens de Bernard Pivot : Michel Tournier" produit par INA/Gallimard, films réalisés par Nicolas Ribowski.
Mai-juin 2007, Jérôme Javelle rejoint La Compagnie La Chose sur "L'Ame Son", un spectacle vivant créé et interprété par Laetitia Boyer-Rancelli, trapéziste et Gilles Wolf, saxophoniste. Il mixe les sons émis par le trapèze et les ressorts présents sur scène lors de représentations aux Friches Urbaines à Paris puis au Festival Les Années Joué à Joué les Tours.
En décembre 2005, Jérôme Javelle s'évade pour se consacrer à l'Incomplétude, un travail sur le regard de l'autre où il renoue avec la photographie dans une errance en Asie du sud-est qui durera 5 mois. C’est pendant cette période qu’il est baptisé “ Kao ”, un nom à la prononciation aisée dans toutes les langues. A l’origine de Kao, un kanji japonais qui signifie Visage.Jérôme Javelle, alias Kao, poursuit d’année en année cette expérimentation photographique en France et à l’étranger.
source : www.jeromejavelle.com
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